Un enseignant chercheur de l’UNC publié dans la section « rapports scientifiques » de la très prestigieuse revue scientifique Nature

L’étude intitulée « Stratégies d’entraînement de 10 074 athlètes de 121 pays sur la base de l’indice de développement humain dans les premiers temps des confinements liés au COVID-19 » a été co-écrite par Olivier Galy, maître de conférences en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et Guillaume Wattelez, ingénieur d’études en statistiques, tous deux membres du laboratoire LIRE (Laboratoire interdisciplinaire de recherche en éducation) de l’UNC. Ce travail a été réalisé en collaboration avec des équipes de Malaisie, Qatar, Guadeloupe, Norvège, Nouvelle-Zélande et Australie et publié dans les rapports scientifiques de Nature l’une des revues scientifiques généralistes les plus prestigieuses.

Résumé

L’objectif de cette étude était d’examiner les relations entre les changements dans les pratiques d’entraînement et les niveaux de l’indice de développement humain (IDH), et d’identifier les stratégies employées par les athlètes qui ont constamment maintenu leur quantité d’entraînement au cours des 100 premiers jours de la pandémie de COVID-19. Au total, 10 074 athlètes (5290 athlètes amateurs et 4787 athlètes professionnels de 121 pays) ont répondu à une enquête en ligne entre le 17 mai et le 5 juillet 2020. Nous avons exploré leurs pratiques d’entraînement, y compris des questions spécifiques sur la fréquence, la durée et la quantité d’entraînement avant et pendant le confinement (mars-juin 2020), stratifiées en fonction de l’indice de développement humain (IDH) : IDH faible-moyen, élevé ou très élevé. Pendant le confinement lié au COVID-19, les athlètes des pays à IDH faible-moyen se sont concentrés sur un entraînement innovant. Néanmoins, les femmes et les athlètes amateurs ont connu une réduction substantielle de leur activité d’entraînement. Les athlètes axés sur la performance et les athlètes des pays à IDH élevé avaient probablement plus de possibilités de diversifier leurs activités d’entraînement pendant les périodes de huis clos, grâce à la flexibilité de s’entraîner en dehors de leur domicile. Des facteurs tels que les règles de confinement, l’environnement socio-économique et l’éducation à l’entraînement ont limité la diversification et les approches de l’entraînement, en particulier dans les pays à IDH faible, moyen et élevé. Les athlètes (amateurs et professionnels) qui ont maintenu la quantité d’entraînement pendant le lockdown semblent donner la priorité à l’entraînement cardiovasculaire et musculaire de base, quel que soit leur niveau d’IDH. La modification des programmes d’entraînement et de mise en forme peut contribuer à atténuer la diminution des activités d’entraînement pendant les périodes de confinement. Des prescriptions d’entraînement personnalisées en fonction du sexe, de la performance et du niveau d’IDH aideront les individus à effectuer et à maintenir efficacement leurs activités d’entraînement pendant les huis clos ou d’autres situations difficiles (similaires aux huis clos).

Une étude co-écrite par Olivier Galy, Jad Adrian Washif, Guillaume Wattelez, Abdulaziz Farooq, Olivier Hue, Øyvind Sandbakk, Christopher Martyn Beaven, Stephen Seiler, Ding Ding, David B. Pyne & Karim Chamari.

Olivier Galy

De gauche à droite : Olivier Galy, Guillaume Wattelez, Karim Chamari

 

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Olivier Galy

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