Campus de Nouville
Cette thèse est financée par un contrat doctoral de l’UNC. Cette séance est ouverte à toutes et tous.
Résumé
Les trois principaux effets du changement climatique sur les écosystèmes marins sont le réchauffement des eaux de surface, leur acidification et la diminution de la concentration en oxygène. Dans un monde où le changement climatique s’accélère, quels sont les effets des conditions climatiques futures sur la capacité des espèces à recycler les nutriments et le carbone dans les récifs coralliens ? Pour répondre à cette question, cette thèse a été réalisée dans le laboratoire naturel de Bouraké (Nouvelle-Calédonie) où une faune riche et diversifiée s’est développée bien que la température, le pH et la concentration en oxygène atteignent des valeurs proches de celles envisagées pour le futur, à chaque marée basse. Des expériences ont été réalisées in situ, puis en milieu contrôlé, pour étudier l’effet de ces conditions environnementales extrêmes sur le métabolisme de l’éponge Rhabdastrella globostellata, particulièrement abondante sur le site. Cette recherche a démontré que l’éponge étudiée possédait la plasticité métabolique nécessaire pour faire face à différents conditions environnementales et que les conditions extrêmes (la température principalement) entraînaient un changement de la manière dont elle recycle le carbone et l’azote, ce qui pourrait impacter les interactions trophiques au sein du récif dans le futur.
Composition du jury
- James Bell, professeur, University of Wellington
- Yves Letourneur, professeur, UNC
- Benjamin Muller, AP, Université d’Amsterdam
- Claude Payri, directrice de recherche, IRD
- Thierry Perez, directeur de recherche, MIO Marseille
- Mathieu Pernice, AP, UTS Sydney
- Riccardo Rodolfo-Metalpa, CR, IRD
- Verena Schoepf, CR, Université d’Amsterdam
Partenaires de la thèse
IRD, Aquarium des lagons
Contact
Federica Maggioni