Mens sana in corpore sano

Un esprit sain dans un corps sain, une devise qui correspondrait bien à l’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC), dont le service des sports est tout simplement hyperactif ! Entre cours théoriques et pratiques, compétitions locales et internationales, développement de nouveaux sports et bien-être étudiant, le sport s’est affirmé comme incontournable sur le campus de l’UNC. 

 

Si certains se passionnent pour les sports collectifs où la solidarité est de mise, certains préfèrent se vider la tête en pratiquant un sport individuel. Ça tombe bien, à l’UNC, il y en a pour tous les goûts, et la liste des sports possibles ne cesse de s’agrandir.  « On peut faire un sport de raquettes comme le badminton et le tennis de table, des sports individuels comme l’escalade ou la musculation, des sports collectifs comme du volley-ball et du basket-ball… On lance d’ailleurs un nouveau sport cette année, le basket-ball trois contre trois ! » explique Éric Michalak, enseignant en sport ainsi que chargé de mission bien-être à l’UNC. En développant de nouveaux sports, le service des sports souhaite rejoindre un public différent : « L’idée, c’est d’aller chercher ceux qui ne pratiquent pas encore d’activité sportive régulière en leur proposant des activités plus douces, ou nouvelles. Et ça fonctionne ! » se réjouit Éric Michalak.

 

Le sport, un maillon de la chaîne

 

Au-delà de l’aspect sportif, il y a la notion de bien-être. « Nous souhaitons inculquer chez les étudiants une culture du bien-être, affirme le chargé de mission sport. Le bien-être, ce ne sont pas des séances de massage, c’est d’avoir une qualité de vie, savoir gérer son stress et son sommeil, pratiquer une activité physique… » L’UNC tente aussi à son niveau de lutter contre les addictions qui rythment les journées des étudiants : cigarette, cannabis, alcool, réseaux sociaux… D’ailleurs, des cafés-débats seront organisés à partir du mois de juin sur différentes thématiques, notamment celle des addictions.

 

L’UNC et le sport de haut niveau

 

Il existe une volonté de laisser la Nouvelle-Calédonie participer à titre personnel aux compétitions internationales universitaires. À noter qu’il n’est question que du sport universitaire et non du sport fédéral.  « Nos meilleurs athlètes iront en équipe en France, mais nos athlètes qui ne peuvent pas accéder à l’échelon national pourraient représenter la Nouvelle-Calédonie lors des compétitions universitaires », explique Éric Michalak, qui a récemment été nommé représentant sport de haut niveau pour l’UNC auprès du Ministère de l’Enseignement Supérieur.

 

L’UNC et le monde

 

Éric Michalak l’affirme : le sport universitaire est une ouverture sur le monde. Il permet la rencontre de cultures et de modes de vie différents : les étudiants qui ont la chance de participer aux compétitions internationales en gardent tous un souvenir indélébile. Mais ce n’est pas tout. Selon lui, le sport a aussi un rôle géopolitique : « Les universités françaises d’Outre-Mer ont un rôle à jouer dans la région à travers le sport universitaire. Par exemple, nous sommes le seul pays francophone à faire partie de l’Oceania University Sports Association (OUSA) : si nous n’avions pas tapé à la porte de l’association, le sport universitaire se serait développé entre pays anglo-saxons. Quand les étudiants se déplacent à ce genre d’évènement, ils représentent la Nouvelle-Calédonie, mais aussi la France. Participer à des évènements sportifs, ça sert à l’UNC, mais aussi au territoire et à l’État : il y a un réel enjeu derrière la pratique du sport à l’international. »

 

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