L’UNC, profondément sensibilisée à la préservation de l’environnement et au développement durable, s’est engagée depuis ces dernières années dans la construction, la transformation et la rénovation énergétiques de ses infrastructures. Cette orientation répond également au schéma directeur énergétique du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie adopté en avril 2016.
Notre université a ainsi entamé une démarche de certification de qualité ISO avec la collaboration de l’Agence Calédonienne de l’Énergie (ACE), spécialiste dans le domaine de la maîtrise d’énergie, afin de mettre en place un protocole spécifique. Cette démarche comprend trois phases : le diagnostic énergétique des bâtiments pour la mise en place d’un management d’énergie permettant d’établir une gestion technique énergétique des bâtiments ; le référencement des actions à mener pour chaque chantier (rénovation, entretien, renouvellement, équipement) afin de choisir la solution la plus adaptée ; l’équipement des bâtiments dans l’objectif de baisser la facture énergétique. À travers ce projet, l’UNC et l’ACE souhaitent établir un référentiel calédonien en matière de performance énergétique.
Dans cette dynamique, l’UNC a également répondu à un appel à projets national, le Plan France Relance, portant sur le volet rénovation énergétique des bâtiments publics de l’État. Quatre projets ont ainsi décroché un soutien financier de l’État à hauteur de 127 millions CFP pour :
- l’installation de panneaux photovoltaïques permettant une économie de l’ordre de 15 % sur la facture d’électricité de l’UNC et de plus de 250 tonnes par an de CO² non produit ;
- l’isolation des toitures terrasses de l’amphithéâtre Guy Agniel permettant un gain de performance thermique et donc énergétique (moindre recours à la climatisation) de 20 % ;
- le renouvellement de brasseurs d’air pour des modèles moins énergivores et plus performants en matière de ventilation permettant globalement une économie de 30 % sur la consommation électrique de ces équipements ;
- l’installation de protections solaires passives (résilles amphi 250) sur la façade vitrée particulièrement exposée au soleil, permettant une économie de rayonnement thermique de celle-ci estimée à 15 % et par conséquent une économie annuelle sensible sur la consommation d’énergie liée à la climatisation de cet amphithéâtre.
Les travaux ont débuté en fin d’année 2021.