La banque de Nouvelle-Calédonie entre dans la fondation universitaire

Tout le monde avait le sourire mercredi 2 juin au siège de la BNC après la signature de la convention formalisant l’entrée de la banque calédonienne dans la fondation universitaire. Sarah Robin, doctorante en biogéochimie, pourra compter sur le soutien de la banque pour financer une partie de ses recherches doctorales qui devraient l’emmener à soutenir une thèse de doctorat sur le sujet des mangroves urbaines dans trois ans. Accompagnée de son directeur de thèse, le professeur Cyril Marchand, également directeur adjoint de l’équipe de recherche ISEA à l’UNC, et du directeur de la communication de l’UNC, Sylvian Raffard-Artigue, la jeune doctorante a pu échanger quelques mots avec Cédric Glorieux, directeur général de la BNC, qui a rappelé que ce soutien financier s’inscrit dans le cadre d’une stratégie volontariste de la banque en soutien à des projets de développement durable en Nouvelle-Calédonie.

 

Une doctorante avec déjà un solide profil

La BNC rejoint donc les mécènes de la fondation universitaire de l’UNC qui contribuent financièrement à hauteur de plusieurs millions pour soutenir les différents programmes de la fondation ou pour soutenir un projet spécifique éligible au mécénat (ce qui est le cas puisque la BNC a fléché son soutien vers la thèse de doctorat de Sarah Robin). Une étudiante brillante qui a fait une partie de son parcours dans la prestigieuse université américaine de Berkeley, en Californie, et qui a su gagner l’admiration de ses encadrants par le sérieux de son travail et la rigueur de sa démarche scientifique. Sarah Robin débute donc sa thèse sous les meilleurs auspices avec cette aide financière qui lui permettra de mener à bien des travaux de recherche portant sur les impacts des activités humaines sur les mangroves urbaines et les services écosystémiques rendus par ce milieu particulier et emblématique de la Nouvelle-Calédonie.

 

La fondation universitaire un outil au service du développement de l’université

Créée en 2016 la fondation a déjà collecté près de 200 millions CFP qui permettent de financer différents projets chaque année. Parmi ces projets, on peut citer les équipements numériques du Centre de recherche et de pédagogies innovantes Sigma financés par une aide de 150 millions CFP de l’OPT, on peut citer également un projet innovant de comptage des poissons grâce a des caméras sous-marines assises par une intelligence artificielle dans le cadre de la surveillance des milieux marins, ou encore l’équipement technologique dernier cri pour les licences professionnelles de l’IUT, mais aussi la publication d’ouvrages scientifiques, etc. La BNC rejoint donc les généreux donateurs déjà membres de la fondation universitaire :  Atos Bull, Ph. Bernigaud et A. Bergeot – Notaires associés, Bluescope Steel, D&S Legal, l’OPT, Skazy. Merci à nos mécènes !

 

De gauche à droite : Cyril Marchand, professeur des universités en sciences de la Terre et de l'environnement et directeur adjoint de l'ISEA, Sarah Robin, doctorante de l'UNC et Cédric Glorieux, directeur général de la BNC

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