Tribune de la professeure Catherine Ris, présidente de l’Université de la Nouvelle-Calédonie
C’est avec une effroyable émotion que nous avons appris la disparition tragique de notre collègue Cécile Hussher-Poisson, enseignante-chercheure en littérature comparée et en littérature à l’Université Gustave Eiffel, victime d’un féminicide le 20 mars dernier.
Notre collègue était l’une des sentinelles « égalité » au sein de cet établissement universitaire. Elle œuvrait quotidiennement pour lutter contre toute forme de violences à l’égard des femmes et pour déployer des actions de prévention contre, entre autres, les violences sexistes et sexuelles. Son engagement ne l’a pour autant pas protégé elle-même.
Ce drame pour la communauté universitaire nous rappelle malheureusement le continuum des violences à l’égard des femmes en particulier. Il ne fait que souligner combien nos missions pour prévenir les violences sexistes et sexuelles, restent prioritaires et essentielles au sein de nos milieux professionnels et auprès de la jeune génération que représentent nos étudiants et étudiantes.
L’Université de la Nouvelle-Calédonie, sa mission « égalité-diversité » et tous les membres de la communauté universitaire qui se mobilisent contre les violences faites aux femmes, adressent leurs plus sincères condoléances et un soutien appuyé à la famille et aux proches de notre collègue.
L’UNC entend poursuivre collectivement le chantier engagé par notre établissement pour déployer son plan d’actions contre les féminicides et tous les actes d’agressions sexistes et sexuelles, auprès des étudiantes et étudiants comme de l’ensemble des membres de la communauté universitaire.
De tout cœur avec toutes et tous dans ces moments douloureux, je sais pouvoir compter sur votre mobilisation et votre engagement pour y parvenir.