Résumé

La leptospirose est une zoonose négligée causée par des bactéries pathogènes du genre Leptospira, affectant divers mammifères, dont les humains. La transmission survient principalement par contact avec des environnements contaminés, où les leptospires pourraient survivre sous forme de biofilm. Cette thèse explore les mécanismes de formation de cette structure chez Leptospira interrogans. Les résultats montrent une régulation transcriptomique marquée par la répression des gènes associés à la mobilité et au métabolisme, tandis que ceux liés au stress oxydatif et métallique sont activés. L’opéron csoR/copZA, impliqué dans l’homéostasie du cuivre chez d’autres bactéries, est fortement exprimé dans le biofilm mature, suggérant un rôle dans la persistance. Cette étude confirme également l’importance du second messager c-di-GMP dans la transition entre les états planctonique et sessile. Ces travaux apportent de nouveaux éclairages sur la régulation du biofilm chez L. interrogans, offrant des perspectives pour limiter leur persistance environnementale et réduire les infections chroniques, avec des applications prometteuses dans la prévention et le traitement de la leptospirose.

 Composition du jury

• Maëlle Molmeret, professeur, Université de Toulon
• Alexis Bazire, professeur, Université de Bretagne Sud-LBCM
• Sébastien Breurec, professeur, CHU Antilles Guyane
• Valérie Burtet-Sarramegna, professeur, UNC-ISEA
• Florence Ayral, DMV, Dr Sc., VetAgro Sup Lyon
• Cyrille Goarant, DMV, Dr Sc., CPS
• Linda Guentas, maître de conférences, UNC-ISEA

Direction scientifique

• Cyrille Goarant, DMV, Dr Sc., CPS
• Linda Guentas, maître de conférences, UNC-ISEA

Encadrant : Roman Thibeaux

Partenaires

• Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (UREL)
• Université de Nouvelle Calédonie (ISEA)

Contact

Grégoire Davignon