Campus de Nouville
Mardi 12 mars 2024 à 17 h 30, l’Institut de sciences exactes et appliquées (ISEA) de l’UNC organise un séminaire sur la limitation dans l’utilisation par voie orale de l’ARN interférant comme stratégie antivirale chez Aedes aegypti, présenté par le Pr Carla Saleh, responsable de l’unité Virus et ARNi à l’Institut Pasteur.
Ouvert à toutes et à tous (dans la limite des places disponibles), il aura lieu en amphi 80 sur le campus de Nouville.
Résumé
Les virus transmis par les moustiques, tels que la dengue, le chikungunya et le Zika, sont responsables d’une grande partie des maladies infectieuses qui impactent la santé publique. La menace de leur émergence s’étend de plus en plus loin des tropiques, sous l’effet du changement climatique et des activités humaines. La complexité et l’imprévisibilité des interactions entre les virus et leurs moustiques vecteurs créent un besoin urgent d’approches adaptées et écologiquement sûres pour réduire la transmission virale et la morbidité. Au cours de cette conférence, je présenterai les défis que nous avons rencontrés en essayant de manipuler le microbiote du moustique (c’est-à-dire les micro-organismes colonisant le moustique) pour produire des effecteurs antiviraux ciblant spécifiquement les virus pathogènes pour l’homme.
Mosquito-borne viruses such as dengue, chikungunya, and Zika are responsible for a significant part of the infectious diseases that are constantly afflicting public health. The threat of their emergence is spreading further from the global tropics, driven by climate change and human activities. The complexity and unpredictability of interactions between viruses and their mosquito vectors create a critical need for adaptive and ecologically-safe approaches to reduce viral transmission and disease burden. I will present the challenges we encountered when trying to manipulate mosquito microbiota (i.e., the microorganisms colonizing the mosquito) into producing antiviral effectors specifically targeting human-pathogenic viruses.
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