Le confinement n’arrête pas la recherche à l’UNC

Nos équipes de recherche ne chôment pas pendant le confinement et continuent activement à mener leurs travaux dans les salles de laboratoires de l’UNC dont ceux de l’Institut de sciences exactes et appliquées (ISEA) :

 

  • « Rôle des plantes halophytes de bord de mer de Nouvelle-Calédonie dans la fixation des métaux ; applications à la phytoremédiation de la pollution lagonaire provenant des mines »

 

Valérie Médevielle (assistante ingénieure) et Sarah Gigante (ingénieure), dans la serre, effectuant une expérience sur les plantes halophiles (tolérantes aux sels) de tannes pour tester la capacité d’accumulation des métaux dans différentes conditions contrôlées. Il s’agit de contribuer aux travaux de thèse de Pauline Bonaventure sur le « Rôle des plantes halophytes de bord de mer de Nouvelle-Calédonie dans la fixation des métaux ; applications à la phytoremédiation de la pollution lagonaire provenant des mines. » qui est co-dirigée par Valérie Burtet-Sarramégna et Linda Guentas de l’UNC, toutes deux maîtresses de conférences HDR de l’ISEA.

Sarah utilisant la hotte pour isoler et repiquer des champignons endophytes cultivables issus des espèces végétales hyperaccumulatrices de Nickel endémiques de Nouvelle-Calédonie, afin de tester la résistance aux métaux de ces microorganismes. Cette expérience est menée pour les besoins des travaux de thèse de Julie Dijoux dont le but est l’« Étude de la structure et Dynamique du Microbiome des Métallophytes néo-calédoniennes pour le développement de Biotechnologies Microbiennes ». Cette thèse est co-dirigée par Valérie Burtet-Sarramégna et Peggy Gunkel-Grillon.

 

  • « Dynamique des contaminants dans les mangroves urbaines »

 

Monika Lemestre (technicienne de recherche) et Sarah Robin (doctorante) travaillant sur le projet de thèse de cette dernière. Elles extraient des métaux dans des sols de mangrove récupérés par Sarah en mai 2021 et des analyses granulométriques de ces mêmes sols.
Sarah effectue actuellement son doctorat sous la co-direction des professeurs Cyril Marchand (ISEA) et Andréa Alfaro (Institute for Applied Ecology - Auckland University of Technology) dont la thèse porte sur la « Dynamique des contaminants dans les mangroves urbaines ».

 

  • Projet QUAVAR (QUAlité des eaux douces et VAleurs de Rejets)

Émilie Bierque (post-doctorante) et Sylvie Russet (technicienne) travaillant sur les travaux de Peggy Gunkel-Grillon, financés par le CNRT et NIPERA.

Émilie a été recrutée pour un an afin de réaliser des tests d’exposition aux métaux d’organismes indigènes (microalgues, zooplancton, poissons) des cours d’eau des massifs de péridotites. Le but est de définir leur seuil de tolérance aux métaux pour ensuite définir des normes de qualité environnementale spécifiques à la Nouvelle-Calédonie, car en reprenant les normes européennes, les cours d’eau calédoniens seraient pour la plupart qualifiés de pollués au nickel alors qu’ils peuvent être naturellement riches en nickel et que les organismes indigènes peuvent être adaptés à ces concentrations en Ni plus élevées qu’en Europe.

Sylvie Russet a, quant à elle, été recrutée pour des travaux sur les émissions de poussières en contexte miniers et l’impact de ces poussières sur la santé. Une grosse campagne d’échantillonnage de 10 mois devait débuter fin septembre, mais avec le confinement, celle-ci n’a pas pu commencer. Elle intervient donc en renfort, pendant le confinement, pour les travaux réalisés par Émilie.

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