Grimper à l’UNC

L’Université de la Nouvelle-Calédonie est particulièrement bien équipée pour la pratique de l’escalade avec son propre mur d’escalade qui a été créé en 2009, en même temps que le gymnase. Mêlant force, souplesse et gestion de l’effort, l’escalade est un sport complet et accessible à toutes et à tous. Il est d’ailleurs de plus en plus populaire auprès des étudiantes et des étudiants… Focus sur une pratique dans laquelle l’UNC excelle.

 

Benoît Mantez, professeur agrégé d’éducation physique et sportive à l’université de la Nouvelle-Calédonie, est responsable de cette activité. Selon lui, pas de doute, la popularité de l’escalade est montée en flèche dans les dernières années : « la seule difficulté est qu’il faut déjà avoir un minimum de condition physique pour pouvoir se hisser sur le mur ». Mais que les moins sportifs d’entre nous se rassurent ! « L’escalade, c’est comme tous les sports : à partir du moment où la personne est motivée et assidue, elle progresse » précise le professeur. Enfin, cette activité sportive peut permettre à ceux qui ont le vertige de combattre leur peur, petit à petit. Pour Antoine, grimpeur et étudiant en dernière année en licence SVT à l’UNC, l’escalade est maintenant un incontournable. « Cela fait environ quatre ans que je grimpe, j’ai découvert ce sport à l’université, explique-t-il. Selon moi, l’escalade permet de se surpasser physiquement et mentalement. »

Bloc, voie ou vitesse ?

 

Il existe plusieurs types d’escalade : la difficulté, le bloc et la vitesse. L’escalade de bloc se pratique sur des murs de 2 à 5 mètres. Le grimpeur n’est pas assuré, il doit donc apprendre à « bien » tomber sur les matelas. L’escalade de difficulté, cela se fait à deux : un grimpeur et un assureur qui garantit sa sécurité. Le grimpeur est attaché avec un baudrier et une corde. Il n’y a pas de hauteur maximale au mur, les seules limites sont architecturales. On pourrait comparer le bloc à un sprint (effort intense, courte durée) et la voie à un marathon (longue durée, effort continu mais moins intense que le bloc). L’escalade de vitesse se fait toujours sur le même mur : ce n’est donc pas le même défi que pour la voie et le bloc où on « cherche » parfois la prochaine prise. Le défi sera de monter le plus rapidement le mur.

 

À l’UNC, on retrouve de l’escalade de difficulté principalement et un petit bloc pour l’échauffement. Les grimpeurs sont donc attachés et il y a un assureur. Cependant, architecture oblige, les voies ne montent pas très haut (9 mètres) : cela a donc permis de complexifier les pistes, donnant lieu à un mélange entre voie et bloc, qui a conquis le cœur des grimpeurs… et notamment celui d’Antoine : « je grimpe aussi sur les structures de Magenta et de Koutio, mais j’apprécie particulièrement le mur de l’UNC parce que j’aime beaucoup le bloc, et l’université propose de l’escalade de voie mais sur de courtes distances. »

 

En dehors des murs de l’UNC

 

En plus de la pratique en intérieur, l’UNC organise parfois des sorties d’escalade en extérieur, sur des sites naturels. Par exemple, un évènement est organisé régulièrement dans le Nord du territoire : une douzaine d’étudiants vont à la découverte des falaises de Koumac. « Pendant quatre jours, on campe et on grimpe : c’est très convivial ! » explique le professeur d’EPS. Cet encadrement de qualité permet aux grimpeurs de réaliser de belles performances ! En effet, l’UNC participe aux compétitions territoriales d’escalade… et ramène souvent des médailles. « Par exemple, l’an dernier, c’est un étudiant, Mathieu Bisson, qui a remporté le Championnat d’escalade de difficulté de Nouvelle Calédonie ! » se réjouit Benoît Mantez.

 

En somme, n’hésitez pas plus longtemps : l’escalade est un sport à tester absolument. Comme le dit bien Antoine, « si vous voulez vous surpasser mentalement et physiquement, ainsi que faire de nombreuses rencontres, venez grimper à l’UNC ! ». Le message est passé !

 

 

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