Séminaire « Écritures » TROCA

Le 07 août 2018 de 17h à 19h
Salle de recherche SHS
UNC

Le prochain séminaire de l’équipe TROCA (TRajectoires d’OcéAnie) aura lieu le 7 août de 17h à 19h, en salle de recherche SHS, dernier étage du deuxième bâtiment, département LLSH.

Le séminaire est ouvert à tous, enseignants-chercheurs, enseignants, étudiants de master ou de licence.

  • (Re) Imaginer la nature : littérature et environnement en Océanie

Julia Frengs, PhD assistant professor, University of Nebraska-Lincoln

Dans les deux dernières décennies, les paramètres géographiques et historiques de l’écocritique, un champ littéraire qui examine les relations entre les êtres-humains, l’environnement, et la littérature, sont devenus plus vastes et plus complexes. De nos jours, l’écocritique inclut la manière dont les écrivains provenant des régions “post coloniales” ou des pays en train de décoloniser ont imaginé ou dépeint l’environnement dans leurs œuvres. C’est à travers la fiction que ces écrivains tentent, d’une part, de comprendre eux-mêmes et, d’autre part, de rendre plus cohérents pour leurs lecteurs des problématiques telles que les changements climatiques, les ravages de l’expansion impériale et néocoloniale, et les désastres “naturels”. Dans leurs narrations imaginatives, ces auteurs se proposent donc de rendre visible ce qui demeure obscur pour les regards moins expérimentés et de contribuer, par leurs analyses, à envisager des solutions aux multiples problèmes environnementaux contemporains.

Dans cette intervention, j’explorerai les engagements environnementaux de quelques écrivains kanak et néo-calédoniens. J’examinerai les relations entre l’environnement, le corps, et la justice sociale, ainsi que les formes ou les genres littéraires qui permettent aux auteurs de stimuler des débats sur ces problématiques à travers la créativité et l’imagination.

  • Tu vois ce que je veux dire…? Photovoice et ‘Persistant Looking’ 

Jemimah Thiona-Widdicombre est maître de langues à l’Université de la Nouvelle-Calédonie.

Nous vivons dans un monde dans lequel les images sont omniprésentes. Leur pouvoir est indéniable. Vénérées ou bien banalisées, elles exercent une influence profonde sur nos émotions, nos comportements et nos identités. En 2017, nous avons reçus 1200 milliards d’images numériques, ce qui représente beaucoup plus que la totalité de toutes les photographies capturées au cours du 19ème siècle. À la fois discipline et un objet d’étude, la culture visuelle vise à mieux comprendre la production, la consommation et la circulation de ces images – qui constituent des nouvelles façons d’être dans le monde et de le visualiser – tout en luttant pour initier des changements positifs. L’image est indissociable des idéologies et des formes du pouvoir dominants. Pourtant, elle est aussi une façon de “prendre la parole”. Que voit-t-on ? Comment est-on obligé ou capable de voir ? Et qu’est-ce j’ai envie de dire ? Ce sont des questions explorées lors du projet de recherche ‘Photovoice’ mis en œuvre à l’UNC en 2018. Ancrée dans la culture visuelle, cette présentation abordera des notions de ‘persistant looking’, l’identité et la pratique de l’ethnographie visuelle dans le contexte calédonien.

Contact
Yann Bevant
yann.bevant@unc.nc

Le 07 août 2018 de 17h à 19h

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