Lorsque auteur et victime d’un dommage ou d’un délit appartiennent à la même famille, les liens affectifs qui les unissent peuvent compliquer l’engagement d’une responsabilité en droit. L’affection est un fait qui peut troubler les critères ordinaires de la responsabilité. Dès lors, la question se pose de savoir si ce phénomène peut avoir un sens pour le juriste. Est-il possible de l’ignorer et de juger les comportements anormaux dans la famille comme tous les autres actes illicites ? Est-il au contraire l’une des spécificités de l’appréhension par le droit de la famille ? Telles seront les questions auxquelles cette conférence tentera de répondre.
Conférencière
Mathilde BRIARD – Docteur en droit privé