Le projet CHANCES PACIFIC, est issu des dynamiques institutionnelles et scientifiques du projet FALAH (Agriculture Familiale, Mode de Vie et Santé dans les Iles du Pacifique) porté par l’Université de la Nouvelle-Calédonie depuis 2019. CHANCES PACIFIC dont le leader est l’Université du Pacifique Sud, a été officiellement lancé le jeudi 7 mars à Port-Vila au Vanuatu lors de l’atelier du projet RERIPA (Research and Innovation Ecosystems to Address the Impact of Climate Change in the Pacific).
CHANCES PACIFIC (Climate cHANge and the futures of Coastal communitiES) s’inscrit dans le cadre du projet RERIPA Call 3. Les 350 000 euros obtenus vont financer 6 living labs sur 2 années.
La directrice de l’action pour le climat du Forum sur le développement des îles du Pacifique, Mme Marilyn Tagicakibau, a ouvert la réunion en souhaitant la bienvenue aux invités, dont Son Excellence l’ambassadeur de France pour le Vanuatu et les îles Salomon, Dr Jeangène Vilemer, le représentant du ministère de l’Éducation et de la Formation de Vanuatu, M. Kendry Moses, le vice-chancelier adjoint de l’Université nationale de Vanuatu (NUV), le Dr Pascal Michon, Le Dr Erik Katokai, vice-chancelier par intérim de l’éducation à l’Université nationale des Îles Salomon (SINU), le professeur Sushil Kumar, directeur de la recherche à l’USP, et le Dr France Bailly, représentante de l’IRD en Nouvelle-Calédonie.
Un aperçu du projet RERIPA a été présenté par les leaders du projet, M. Roneel Kumar, avant le lancement officiel du projet CHANCES-Pacific.
Coordonné par l’USP et l’Université de la Nouvelle-Calédonie, le consortium du projet est composé d’universités membres du PIURN : l’Université nationale du Vanuatu (NUV) et l’Université des îles Salomon (SINU), ainsi que le ministère de l’Éducation et de la Formation du Vanuatu (MOET), l’Institut d’agronomie de Nouvelle-Calédonie (IAC) et l’Université de Sydney (USYD).
Lors de la présentation du projet CHANCES, le coordinateur principal de l’USP, le professeur Sushil Kumar, a souligné que le changement climatique a déjà eu un impact sur les pays et territoires insulaires du Pacifique.
« Aux Fidji, aux Îles Salomon et au Vanuatu, les pays ciblés par le projet, les communautés sont déjà confrontées à l’élévation du niveau de la mer et à l’érosion côtière, ce qui affecte leurs moyens de subsistance et leur mode de vie. »
Il a ajouté : « Pour atténuer les impacts du changement climatique (ICC), les équipes de CHANCES travailleront avec des communautés identifiées dans les zones rurales et périurbaines et développeront des solutions de première main pour l’alimentation et la santé. Ce projet se poursuivra jusqu’à la fin de l’année 2025. »
Le Dr Olivier Galy, co-leader du projet FALAH et CHANCES-Pacific pour l’Université de la Nouvelle-Calédonie a présenté l’approche innovante du projet permettant un recueil et une interprétation des données et des informations à l’aide d’une application digitale sur la nutrition. Il a déclaré : « La mise en œuvre du Living Lab nous donnera l’occasion de comprendre les changements dans les pratiques de subsistance et les modes de vie, en particulier la transition dans la production alimentaire et leur consommation mais aussi sur l’accessibilité dans le contexte des impacts du changement climatique sur les territoires soumis à la vulnérabilité côtière et à l’élévation du niveau de la mer ».
« Ce laboratoire à ciel ouvert apportera une valeur ajoutée aux recherches en cours dans le cadre du projet Européen Research and Innovation Staff Exchange, sur l’agriculture familiale, le mode de vie et la santé dans le Pacifique (RISE-FALAH) piloté par l’Université de la Nouvelle-Calédonie et rassemblant 14 institutions, dont l’USP, le SINU, le NUV, le MOET, l’IAC et l’USYD. »
Le lancement s’est terminé par des remerciements, reconnaissant les participantes et participants et souhaitant une mise en œuvre réussie du projet.
