Résumé

L’écologie est la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et leur environnement. Elle s’applique à des échelles spatiales variant de l’organe à la planète, temporelles de la seconde aux millions d’années, organisationnelles de l’individu à la métacommunauté, de l’environnement présent ou passé. Dans cet immense champ d’investigation, de nombreux scientifiques suggèrent une approche d’écologie intégrative capable d’analyser différentes échelles spatiales, temporelles et organisationnelles, mais aussi d’intégrer plusieurs disciplines.
Au cours de mon parcours scientifique j’ai abordé l’écologie des poissons marins à différentes échelles spatiales (locale, régionale, globale), temporelles (journalier à pluriannuel) et organisationnelles (molécule, larves, juvéniles, adultes), mais aussi à travers l’intégration de plusieurs disciplines (écologie, socio-économie, génétique, océanographie, macro-écologie, intelligence artificielle), tant sur les plans théoriques qu’appliqués. Dans ce mémoire, je présente une synthèse de mes travaux sur les larves et juvéniles de poisson de Méditerranée, d’Australie, de Floride et de Nouvelle-Calédonie, sur l’état des pêcheries récifales du Pacifique Sud insulaire, sur les estuaires de Nouvelle-Calédonie et du Sénégal, sur la diversité des poissons des récifs coralliens, sur les requins, sur les montagnes sous-marines profondes, et sur l’apport des nouvelles technologies comme l’ADN environnemental ou l’intelligence artificielle.

Cette synthèse tente d’illustrer comment une approche intégrative enrichit notre compréhension des questions biocomplexes auxquelles l’écologie s’efforce de répondre.

 Composition du jury

• Thierry Perez, directeur de recherche, CNRS
• Charlie Huveneers, professeur, Flinders University
• Philippe Lenfant, professeur, Université de Perpignan
• Claire Garrigue, chargée de recherche, IRD
• Yves Letourneur, professeur HDR, UNC

Contact

Laurent Vigiliola