Titulaire d’un doctorat en sciences de l’éducation de l’Université Paris Descartes en 2005, Rodica AILINCAI est actuellement professeure des universités à l’Université de la Polynésie française et directrice de l’Équipe d’Accueil Sociétés Traditionnelles et Contemporaines en Océanie (EASTCO). Par ailleurs, elle a été maitresse de conférences en Guyane française jusqu’en 2011 et ensuite directrice de l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) de la Polynésie française entre 2011 et 2015.
Ses centres d’intérêt et de recherche portent sur : l’étude des pratiques éducatives parentales et du style d’enseignement des parents ; l’étude comparative des interactions éducatives en contexte multiculturel et plurilingue ; l’articulation entre les modes d’apprentissage informels (muséal et familial) et formels (scolaires).
Parmi ses nombreuses publications, nous citerons quelques travaux qu’elle a coordonnés : Pratiques éducatives dans un contexte multiculturel. L’exemple plurilingue de la Guyane, vol I, « le primaire » et vol II, « le secondaire », édités au CRDP de la Guyane ; le numéro 8 de La revue française d’éducation comparée, L’informel dans l’éducation de l’enfant ; le numéro 14 de la revue Contextes et Didactiques, Contextes et transmissions : les apports de la recherche en éducation. Les exemples de la Polynésie française, de la Nouvelle Calédonie et de l’Océanie.
David Chappell est professeur agrégé d’histoire du Pacifique à l’Université de Hawaï à Mānoa. Il s’intéresse tout d’abord au colonialisme français en tant que volontaire du Corps de la paix des États-Unis en Côte d’Ivoire et se spécialise dans ce sujet pour son MA en histoire africaine de l’université de Stanford, qu’il obtient en 1971. Alors qu’il débute en tant qu’enseignant à Hawaï dans les années 1980, tout en préparant son doctorat à l’université de Mānoa, il s’intéresse au Pacifique français au moment où éclatent les événements qui secouent la Nouvelle-Calédonie. David Chappell a publié divers articles dans des revues de sciences humaines : The Journal of Pacific History, Pacific Affairs, Pacific Historical Review, Pacific Studies, Journal of Pacific Studies, Journal de la Société des Océanistes, Études comparatives en société et histoire, The Contemporary Pacific et La Revue Juridique polynésienne, ainsi que dans divers autres supports portant sur l’histoire maritime, l’histoire mondiale et l’histoire africaine.
Il a enseigné en Côte d’Ivoire, en Malaisie, aux îles Marshall et aux Samoa américaines et a animé des conférences en Nouvelle-Calédonie comme en Polynésie française.
Son premier livre, Double Ghosts (1997), s’intéressait aux « Kanakas » et autres insulaires océaniens embarqués de façon volontaire ou forcée sur les navires européens et les baleiniers américains aux XVIIIe et XIXe siècles.
La présente étude sur l’essor du mouvement nationaliste en Nouvelle-Calédonie est le produit de plus de vingt années de recherche.
Professeur de droit public, j’ai participé depuis l’origine à toutes les étapes de l’expansion de la transformation de l’Université française du Pacifique en Université de la Nouvelle-Calédonie. Je dispose d’une bonne capacité d’expertise sur les institutions de la Nouvelle-Calédonie.
Titulaire d’un doctorat en psychologie sociale soutenu en 2009, elle est depuis 2011 maitresse de conférences en Sciences de l’éducation et de la formation à l’École supérieure du professorat et de l’éducation (ESPE) des Pays de la Loire en France, et depuis 2016 en délégation à l’ESPE de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Elle est membre du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en éducation (LIRE) et collaboratrice scientifique du Centre de recherche en éducation de Nantes (CREN).
Ces activités de recherche sont articulées autour des perspectives de réussite éducative, dans leurs dimensions psychosociales, développementales et conatives, par l’intermédiaire des thématiques de l’égalité fille-garçon et le bien-être/mal-être, soit le climat scolaire, par l’étude des représentations sociales de l’ennui, l’évaluation du bien-être selon les différentes actrices et différents acteur·rs du monde éducatif (Bacro, F., Courdonnière, C., Gaudonville, T ., Galharret, J.-M., Ferrière, S., Florin, A. et Guimard, P. (2019). The French adaptation of the Satisfaction With Life Scale (SWLS) : Factorial structure, age, gender and time-related invariance in children and adolescents. European Journal of Developmental Psychology, 17(2), 307-316) ; l’égalité filles-garçons en contexte, par l’observation des représentations sociales genrées et la transmission des stéréotypes de sexe, de l’école maternelle à la formation de formateur·rices (Ferrière, S. et Morin-Messabel, C. (2019). Influence de l’utilisation de formes épicènes et plurielles sur les représentations des élèves de primaire : la question du changement autour des représentations de « scientifiques ». L’Orientation Scolaire et Professionnelle, 48(4), 555-580.) ; la construction, les transmissions et les conséquences de ces représentations chez les élèves et chez les enseignant·es (Touitou, A., Lefort, I. et Ferrière, S. (2020). Ouvrir l’École sur son espace proche : enjeux de le territorialisation de l’enseignement de la géographie dans le secondaire en Nouvelle-Calédonie. Géocarrefour, 94(2), 1-22).
Pierre Gope est né à Pénélo (Maré, îles Loyauté) en 1966. Il a grandi à Houaïlou, sur la Grande Terre (Nouvelle-Calédonie). En 1991, alors qu’il rêve de football, il croise la route du metteur en scène et dramaturge guinéen, Souleymane Koly, à Nouméa. Celui-ci l’emmène dans son aventure théâtrale en Afrique. Dès lors, Pierre Gope ne quittera plus le théâtre. En 1992, il fonde sa propre compagnie, Cebue « Mémoire ». En 2016, il est honoré du titre de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. À ce jour, il a écrit trente-cinq pièces de théâtre. Les Presses Universitaires de la Nouvelle-Calédonie ont entrepris l’édition complète de ses œuvres.
Samuel Gorohouna est maître de conférences en sciences économiques à l’Université de la Nouvelle‑Calédonie et chercheur au LARJE. Ses domaines de recherches concernent les inégalités sur le marché du travail et dans l’accès au logement. Il travaille également sur l’entrée des peuples autochtones dans l’économie de marché, sur le verdissement de la fiscalité et l’impact des régimes monétaires sur le commerce. Ses activités d’enseignements couvrent les domaines de la microéconomie et de l’économie du développement, notamment celle des petites économies régionales. Il est membre du conseil d’administration de l’université et responsable de l’antenne Nord de l’UNC située à Koné.
Gaël Lagadec est président de l’UNC depuis 2013. Il était précédemment vice-président du conseil d’administration de l’UNC et présidait la commission « emplois » en matière d’enseignement et de recherche (2011-2013). Gaël Lagadec a obtenu une maîtrise en sciences économiques à l’université de Bretagne occidentale en 1993, puis un DEA changement social et développement à l’université de Lille 1, avant d’y soutenir son doctorat en sciences économiques, en 1997. Il est habilité à diriger des recherches (HDR) depuis 2011.
Il enseigne à l’UNC en tant que maître de conférences en sciences économiques depuis 1998, après avoir été attaché temporaire d’enseignement et recherche et allocataire de recherche à l’université de Lille 1, entre 1994 et 1997. En 2000, il devient responsable pédagogique de la maîtrise en droit public, puis administrateur provisoire du département Droit, économie, gestion en 2001.
De 2000 à 2002, il est également responsable pédagogique de la formation en Deug d’AES (administration économique et sociale), avant de prendre la direction des études puis la direction du département Droit, économie, gestionv v (2003-2006). De 2005 à 2008, Gaël Lagadec est responsable pédagogique de la L1 de la licence d’économie-gestion, puis, de 2006 à 2008, directeur adjoint du département Droit, économie et gestion et président de la commission des finances.
Parallèlement, il prend des responsabilités administratives au sein de l’UNC, en étant membre élu du conseil scientifique (2004-2009). Il est corédacteur des mémoires en défense de l’UNC dans les procédures contentieuses depuis 2007. De 2009 à 2013, Gaël Lagadec est membre élu du conseil d’administration, chargé de mission au sein du contrat quadriennal et membre de la section disciplinaire.
Ses principaux enseignements concernent la microéconomie, l’économie publique et l’économie des décisions publiques.
Stéphane Minvielle est agrégé d’histoire, maître de conférences en histoire à l’ESPE de l’Université de la Nouvelle-Calédonie depuis 2011 et membre du Laboratoire interdisciplinaire de recherche en éducation (LIRE, EA 7483). Ses activités d’enseignement ont pour objet la formation des enseignants du premier et du second degré. Ses recherches portent sur les évolutions du système scolaire/éducatif calédonien depuis la fin de la seconde guerre mondiale, sur l’enseignement de l’histoire dans le Pacifique, sur l’histoire de la Nouvelle-Calédonie et sur l’éducation à la citoyenneté en Nouvelle-Calédonie.
Adrian Muckle est membre du département d’histoire à la Victoria University of Wellington. Il a obtenu son doctorat en 2004, à l’Australian National University, avec une thèse portant sur l’histoire de la guerre en Nouvelle-Calédonie en 1917-1918. Ce travail a donné lieu à deux ouvrages, dont celui traduit aux PUNC. Il est coéditeur du Journal of Pacific History, incontournable pour qui s’intéresse au Pacifique.
Guylène Nicolas est maître de conférences, habilitée à diriger des recherches en droit public et spécialisée en droit de la santé. En poste à la Faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille Université depuis 2000, elle a bénéficié d’un contrat de délégation auprès de l’Université de la Nouvelle-Calédonie de 2010 à 2014. Membre de l’UMR 7268 ADES, elle était alors rattachée à l’équipe du LARJE. Elle dirige actuellement le master professionnel droit médical et pharmaceutique ainsi que le DU Éthique et responsabilité des professionnels de santé.
Après une thèse sous la direction du Doyen Louis Favoreu sur le droit constitutionnel du commencement de la vie, elle consacre l’essentiel de sa recherche au droit constitutionnel de la santé, droit des malades, droit de la bioéthique, droit de la santé publique. Dans le cadre de ses travaux, le séjour passé en Nouvelle-Calédonie lui a permis d’étudier l’évolution du droit de la santé dans un contexte multiculturel, également en lien à la réglementation de la médecine et la pharmacopée traditionnelles. Elle a, dans ce cadre, organisé deux colloques internationaux et dirigé trois ouvrages auquel s’ajoutent des participations à des recherches collectives et des articles.
Les publications principales qui s’y rapportent sont les suivantes :
- Corps et patrimoine, Bordeaux, LEH, Les cahiers de droit de la santé du sud-est, n°18, 2014, 571 p.
- Le patrimoine naturel et culturel de la Nouvelle-Calédonie, Aspects juridiques, en codirection avec Céline CASTETS-RENARD, Paris, L’Harmattan, Collection Patrimoine naturel et culturel, 2015, 526 p.
- Le droit de la santé en Nouvelle-Calédonie : de la médecine traditionnelle à la bioéthique, Nouméa, Presses Universitaires de la Nouvelle-Calédonie, 2017, 378 p.
- « De l’universalité de la bioéthique : réflexions sur la transposition des valeurs de la convention d’Oviédo dans le Pacifique », in Droit médical et Éthique médicale : regards contemporains, Mélanges en l’honneur du Professeur Gérard Mémeteau, coordonné par B. Py, F. Vialla, J. Leonhard, Bordeaux, LEH, 2015, pp. 197-205.
- « La réglementation de la médecine traditionnelle chinoise en Océanie », in Droit tradimédical, sous la direction du professeur A. Leca, Bordeaux, LEH, intempora, 2015, pp. 71-92.
- « Entre santé et environnement : la médecine traditionnelle à l’aide de la construction d’un nouveau lien juridique avec la terre, l’exemple kanak », Actes du colloque international bilingue Le développement durable en Océanie : vers une nouvelle éthique de l’AGORA SHS NC Réseau des Sciences Humaines et Sociales de Nouvelle-Calédonie, le Centre des Nouvelles Études sur le Pacifique et l’Institut de Recherche pour le Développement, Koohnê, 24, 25, 26 avril 2013, 2015, pp. 402-414
- « Lois du pays en matière de santé publique: une compétence à conquérir » in Quinze ans de lois du pays, sous la direction de Carine David, Aix-en-Provence, PUAM, 2016, pp. 209-216.
Dominique Wittorski est acteur, dramaturge, cinéaste et metteur en scène (provisoirement, par intermittence et avec toute la flexibilité que la société d’aujourd’hui réclame). Formé à l’INSAS en Belgique, il a rencontré Pierre Gope en 2009, et travaille avec lui depuis 2014.
Manuel Tirard, HDR, est maître de conférences en droit public à l’Université Paris-Nanterre, auparavant en délégation à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Il travaille sur les finances publiques et le droit fiscal d’un point de vue comparatif, avec surtout pour champ d’étude géographique le Pacifique en général et la Nouvelle-Calédonie en particulier, et ce dans le cadre de la situation et des possibles évolutions institutionnelles du territoire.