Le lundi 7 mars 2022 à 18h en amphi 400, l’UNC organise une conférence spéciale sur la guerre en Ukraine. Dans le cadre de sa mission à l’UNC, Hugo Flavier, maître de conférences en droit public à l’Université de Bordeaux, traitera d’un sujet d’actualité à travers une conférence publique intitulée « La guerre russo-ukrainienne : ordre et désordres dans la société internationale » et qui aura lieu le lundi 7 mars 2022 à 18h, dans l’amphi 400 du campus de Nouville.  Hugo Flavier travaille notamment sur les relations extérieures de l’Union européenne et sur le droit politique des pays post-soviétiques. 

La reconnaissance des deux républiques séparatistes de Donetsk et de Lougansk le 21 février 2022 par Vladimir Poutine a été le prélude au déclenchement d’une guerre de grande ampleur en Ukraine. Le 24 février, V. Poutine annonce en effet le début d’une « opération spéciale » au beau milieu d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies. Cette opération a frappé par son envergure et ne pourra, selon toute vraisemblance, que conduire à un drame humain, inédit en Europe en ce début de XXIe siècle.

Cette intervention russe est faite pour durer et il est fort probable que l’objectif de Moscou soit celui d’une invasion pure et simple de l’Ukraine. La lutte et les combats ne cesseront d’ailleurs pas, ni après une capture des points les plus stratégiques du pays, ni après l’installation d’un gouvernement fantoche.

Compte tenu de la gravité du moment, il apparaît nécessaire, dès aujourd’hui et en ces temps tragiques, de s’interroger sur les racines de ce conflit, ses enjeux sécuritaires, politiques et diplomatiques. L’Europe est en train de changer d’époque en raison d’une guerre qui porte atteinte à des institutions aussi fondamentales que l’inviolabilité des frontières ou l’intégrité territoriale et qui remet en cause un ordre international fondé sur la diplomatie et sur le droit.

Cette conférence abordera également les transformations politiques, sociales et identitaires de l’Ukraine et essayera d’apporter, malgré le contexte, un message d’espoir : les cyniques et les conquérants, au XXIe siècle, seront toujours vaincus.